Les dunes de mon âme, son aride relief; il y a en mon sang la dorure d’un désert. Ce que je traîne me pousse. Psychose motrice. Elle prend les rennes, au sein de mon abysse.
Et si je ne devais être qu’un sourire, je serais celui du matin, une joie qui rythme le soleil. Le soleil à ma cadence, le soleil a ma candeur.
Et je fais souffrir ma souffrance, cette belle souffrance, je la tue, je ne souffre plus, je ne manque de rien, de rien, de rien, à part de ma souffrance.
Un corps tente de se développer au milieu de toutes ces tares, je veux maintenant n’être qu’un corps.
Mon âme, mon cœur, mes armes, se sont fait aspirer. Je m’enfonce dans les hauteurs et rejoins, parmi les anges que l’on envie, la laideur de ce qui est haut.
Toujours là, toujours fan !
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