Visuel d’un monde image, la vidéo qui me lit, miroir pénombre au nombre de mes nuits.
Savoir voir au fond du monde bleu morose ma définition. Voir mon âme forme sans corps, œil sans paupière.
Je ne suis qu’un, lisse, néon, qu’un lisse néon. Et mes racines ombilicales trahissent ma liberté.
En vérité maintenant je numérise, c’est de cette modernité que ma pensée nue s’est vêtu. Voir comme parler et toucher et jouir et succomber..
Sentir cette flamme fondante au fond du gouffre, ce qui coule reluisant mes joues de lacrymal dégoût, c’est mon nom qui parle tout seul, mon corps qui meurt sans moi.
Dorénavant j’éternel. Inscrit sur l’interface, je rejoins la froideur intempestive de ma pensée sans moi.
Je ne suis que votre lecture, car à présent mes mots me disent, et je ne suis qu’image dans l’image monde
La forte toile 
Le retour. ❤
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« Je ne suis que votre lecture, car à présent mes mots me disent, et je ne suis qu’image dans l’image monde » -> déjà rien que pour la fin, j’aime !
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Merci beaucoup, c’est votre message d’invitation qui a redonné un peu d’actualité à ce blog !
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J’ai bien fait d’oser l’envoyer dans ce cas ! Mais ne faites plus attendre les abonnés si longtemps la prochaine fois, c’est cruel.
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